Un Ballet sur glace est une transcription dans l’espace et la durée, de thèmes, d’arguments ou d’un texte musical liés à celui-ci, qui est laissé au choix du chorégraphe. Sa qualité est d’autant plus grande que musique,
thème et chorégraphie sont cohérents, et donnent une impression d’harmonie et d’équilibre créatrice d’émotion.
Le ballet doit s’adapter à la
dynamique propre des sports de glace : qualité de la glisse, sûreté des carres, vitesse, aisance et beauté des mouvements. Il doit également rechercher des placements, un traitement des groupes et de la variété dans les éléments spécifiques du patinage.
Il n’y a pas de limitation au
nombre des éléments de patinage artistique, de danse sur glace ou de patinage synchronisé
proposés par le chorégraphe. Il appartient aux juges d’apprécier d’éventuels abus, ainsi que leur corrélation musicale et
thématique.
Chaque équipe pourra s’inspirer des éléments donnés en annexe pour
réaliser le choix et le montage de son Ballet.
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La scénographie, le monde sonore, les règles chorégraphiques, le
thème, la gestuelle et les modes de relations utilisés sont laissés
au libre choix de chaque équipe. On veillera néanmoins à leur cohérence, tout en évitant la redondance qui ne laisse pas de place à
l’émotion, donc à l’art. On cherchera, dans le traitement du thème choisi, à sortir de l’anecdote au « premier degré ».
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Les sauts et autres éléments de patinage artistique, tout comme ceux de la danse, doivent être des éléments de chorégraphie, prendre un sens au regard du thème du Ballet. Ils sont évidemment adaptés au niveau de patinage des patineurs, et les erreurs ou chutes qui entachent la chorégraphie sont sanctionnées.
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Les solos de patineurs ou de couples doivent également prendre un sens au regard du thème du Ballet. Ils doivent, sinon, servir de liaison et ne pas être prédominants.
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La chorégraphie choisie doit privilégier la glisse. Les positions
statiques sur la glace (c’est à dire sans glisse) doivent être limitées et sont sanctionnées en cas d’excès.